3/11/06

Chinoiseries

Contrairement à ceux qu’on fait dans les arts martiaux japonais, on a tendance à traduire les noms des techniques et d’exercices dans le taiji quan et les arts martiaux chinois plus généralement. Ceci est due au fait que la langue chinoise est bien plus compliquée (notamment grâce à des tons) et plus diversifiée (notamment avec la grande différence entre le cantonnais et le mandarin).

Néanmoins, je trouve qu’il est bien de comprendre certains termes qui sont susceptibles à être mal traduit. C’est le cas déjà des Ba jin (« huit forces ») et des Shi san shi (« Treize techniques/postures ») ainsi que la stratégie des cinq pas (voir le post ci-dessous). On évite non pas seulement des mauvaises traductions, mais aussi l’élève est obligé à entrer, peu qu’il soit, dans la culture chinoise. D’après moi, c’est essentiel si l’on veut comprendre l’art et faire des progrès. Hier j’ai parlé sur Internet avec une amie coréenne qui habite en chine, apprenant le Baji quan. Nous avons du avoir recours à des termes chinois en permanence, malgré sa commande impressionnante de la langue de Bush.

Dans mes cours je divise l’entraînement, le plus souvent, en deux. D’une part Jiben gong (« travail sur les bases fondamentaux »), associé normalement avec un travail sur les applications et le san shou (« mains qui frappent »). D’autre part Dao yin (« travail sur la conscience de la geste » … ce qui est une interprétation plutôt qu’une traduction), et Qi gong (« travail sur l’énergie interne »).

D’autres termes sont expliqués (brièvement) dans le mini-livre que je donne à chaque élève nouveau. Just pour finir – petite explication des termes que j’ai utilisé dans le post précedent :
Cha Yi – Yin et Yang se manifestent séparément (par exemple : une défense suivi par une attaque). Plutôt associé (selon certains) avec les styles externes.
Zhuan Hua – Yin et Yang se manifestent simultanément (par exemple : une défense et une attaque se passent en même temps). Plutôt associé (selon certains) avec les styles internes, car une manifestation de l’unité du Dao.